Ah que oui... si on peut trouver les planches, je suis preneur... si je vais demander au bibliothécaire de ma B.U. les annales des Mines des années 1830 il va appeler les infirmiers de l'hôpital psy pour qu'ils viennent me récupérer !dB-) a écrit : b) Description de la turbine de Pont Gibaud, plus récente :
(un grand merci à tous ceux qui scannent ces anciens documents et les mettent gratuitement à disposition, mais pensez SVP à déplier les belles planches en fin de livre, et scannez-les aussi !!)
dB-)
En tous cas la description de la turbine d'Ardes est très intéressante. A la relecture, je pense que Burdin voyait les cônes en bas de son distributeur, sur la première planche, non pas comme des injecteurs destinés à créer de l'énergie cinétique mais seulement comme un moyen de guider l'eau vers les canaux de sa roue et de réaliser un joint tournant. Entre parenthèses, si les canaux en question n'étaient pas jointifs, les ondes de pression ainsi créées auraient eu vite fait de mettre la machine en vibration et de tout détruire.
Donc mon approche, même si elle est très voisine du dessin de la roue théorique de Burdin, s'en éloigne dans le principe puisque je veux réaliser une turbine à action, avec des injecteurs : une Turgo rustique montée avec des coudes de plombier.Ce qui est amusant est que Burdin était très proche de cette solution : il lui suffisait d'allonger un peu ses cônes, de les incliner sur l'horizontale, et de mettre quelques centimètres de jeu entre les injecteurs et la roue. Il faudra attendre près d'un siècle pour y arriver avec des rendements satisfaisants, alors que les moulins à rouet (ou pirouettes) existaient au début du 19° siècle. Sans doute un obstacle intellectuel devait laisser croire qu'on ne pouvait pas dépasser des rendements de 30 pour cent avec de telles roues "à jet d'eau".