Canaux, biefs

[ericnoharet]

Bonjour,

Pour les "lego", j'en ai utilisé des 80 x 80 x 160cm sur trois rangs verticaux pour faire un bord de canal.
J'ai fait un petit lit de béton de propreté pour le départ, mais ce n'est pas obligatoire.
Compter 150 Euro HT le bloc, non livré. (selon quantité aussi.., j'en ai pris 400)
Pose à la grue ou la pelle de 30tonnes. (2.4 tonnes le bloc)
il y a des demi blocs pour faire le décalage en bout.

On peut décaler le dernier rang pour faire plus talus.(ou aussi chaque rang)
Très rapide à faire.
Pour les angles éventuel, un petit coffrage et betonnage.

Effectivement penser aux autorisation/déclaration avant travaux.

Bon courage
Eric

[colmont]

Bonjour DB, je suis intéressé par le projet de robot devaseur. On peut en savoir un peu plus ? Merci et bonne journée.

[dB-)]

Bonjour,

je ne m'intéresse pas aux classiques nettoyages ponctuels de cours d'eau, biefs et plans d'eau, avec ou sans mise hors d'eau : déclaration de travaux, mini-pelle, pompes, dumper, etc..

Mais plutôt à des petits engins (genre robot-tondeuse) programmables, si possible "intelligents" (du moins pas trop bêtes) et autonomes, qui vont réaliser régulièrement des petits travaux peu agressifs et en eau, et j'ai plusieurs pistes en tête, selon la hauteur d'eau, sa vitesse, l'ensoleillement, la proximité d'une prise électrique, l'endroit ou déposer les sédiments, etc ...

S'il n'y a pas de vitesse d'eau, l'idée est de prendre les sédiments à un endroit et de les déposer à un autre (CQFD !), éventuellement devant une vanne de décharge automatisée, et s'il y a une vitesse d'eau, j'essaierai plutôt un "simple" décompactage avec remobilisation des sédiments pour qu'ils soient emmenés plus loin par l'eau (vu il y a quelques années dans la grange d'un très beau moulin en Alsace une charrue qui était tirée par un cheval pour dévaser périodiquement la rivière en eau !)

Les idées ne manquent pas : localisation par GPS, si besoin panneau PV, liaison Bluetooth-Wifi-4G, barge en surface et équipement suspendu ou système chenillé en immersion, injection d'air, grappin, pompe aspirante type chercheur d'or, griffe rotative pour "touiller", guidage par câble et cabestan, etc...

Il faut "juste" faire quelque chose de "simple, fiable et discret , je mettrai quelques photos en ligne dès les premiers résultats concluants.

Bonne journée

dB-)

[Papy_brico]

Bonjour à tous,

Un principe à retenir … « ce que l’eau a apporté, … elle peut à nouveau l’emporter » le tout est une question de vitesse pour que l’eau emporte les atterissements, un peu plus loin, dans un endroit moins critique …

Et dans l’aménagement des sites, il faut aussi y penser pour se faciliter la vie !

Par exemple, dans un bief amont un peu long, on peut prévoir des orifices profonds pour vidanger, par section, ce qui facilite le curage.
Je ne peux que conseiller un entretien régulier pour éviter des effets défavorables à l’environnement et de se faire remarquer par les autorités.
Dès que le pic de crue est passé et que l’eau charrie moins de déchets, il faut ouvrir les vannes en grand pour libérer les sédiments qui n'ont pas encore de résistance à l'érosion.

Dans certains cas, obligations de mettre en décharge contrôlée les boues et terres de curage pour des écolos qui chercheraient a être plus catholiques que le Pape.

Un peu dans l'esprit du dernier message de dB-) ,voici la description de ma petite expérience faite en période de début d’étiage.
Ce serait pas sympa de faire cela en periode d'étiage sévère.

Pour rendre ses cotes d’origine à mon canal de fuite, j’ai utilisé un racleur basculant pour qu’il agisse sur les atterrissements uniquement dans le sens du courant.

Ce râteau tiré en avant et en arrière par un winch électrique, travaillait sous l’eau et sa profondeur de travail était repérable par un mat gradué qui était toujours visible pour permettre de traiter en priorité les points hauts.
Il faut commencer le plus possible vers l'aval ... boucher des trous favoriser un écoulement rapide et remodeler le fond de la rivière en attente de la prochaine crue qui va remodifier un peu .

IMG_0246.JPG

La boucle de corde était toujours en tension sur le tambour moteur avec de gros ressorts sur les poulies situées à chaque extrémité de la boucle.
Nécessité de maintenir cette tension pour garder la corde dans la gorge des poulies et assurer la force de traction avec 4 tours de corde sur le winch.

Quelques éclusées rapides avec la turbine permettaient des variations importantes de la vitesse de l'eau pour l'arrachement et évacuation des matières, les plus grosses pierres devaient être enlevées à la main …

IMG_0243.JPG

Ce dispositif a donné de bons résultats; je pensais même l’automatiser: mesure du courant moteur lors des surcharges pour inverser le sens … et si trop de blocage, stop et alarme pour intervenir …

Une autre technique testée, mais plus aléatoire est de créer des obstacles et de les déplacer ...
A l'aval d'un obstacle, le courant creuse toujours

bonne journée